วันศุกร์ที่ 8 มิถุนายน พ.ศ. 2550

>>> Chat <<<




Le chat est un mammifère carnivore de la famille des félidés. Le mot chat vient du bas-latin cattus (chat sauvage). Le chat domestique Felis silvestris catus est particulièrement proche du chat sauvage européen Felis silvestris silvestris et du chat sauvage africain (chat ganté) Felis silvestris libyca, qui forment certainement tous trois une unique espèce : Felis silvestris (l’appellation Felis catus n’est plus valide).

Squelette et muscles



Griffe avec le nerf visible

Comme tous les carnivores, la dernière prémolaire supérieure et la première molaire inférieure forment les carnassières. Celles-ci permettent au chat de déchirer sa nourriture, grâce à des muscles puissants fixés aux parois latérales de son crâne, et de l’avaler sans la mâcher.

Le squelette est composé de 250 os. Les vertèbres du cou sont courtes, et la colonne vertébrale est très souple. Les vertèbres caudales prolongent la colonne, mais il est à noter que leur nombre est variable en fonction des races. La queue joue un rôle dans l’équilibre. Les pattes antérieures se terminent par cinq doigts pourvus de griffes rétractiles constituées de kératine, les pattes postérieures, plus longues que les pattes antérieures, se terminent par quatre doigts également pourvus de griffes rétractiles.
Les muscles du dos sont très souples et ceux des pattes postérieures sont puissants. Ces spécificités confèrent à l’animal une grande souplesse et une "détente" ample, lors des sauts par exemple.
Du fait d’une alimentation plus diversifiée et moins riche en protéines, les intestins du chat domestique sont plus longs que chez ses ancêtres sauvages. Avec une diminution de sa taille, c’est l’adaptation la plus notable à son nouveau mode de vie. Un chat pèse entre 2,5 et 9 kg.

Pelage


Le pelage du chat est composé de poils longs (jarre) et portant les marques de la robe (taches par exemple). En dessous se trouvent les poils plus courts (bourre), puis le duvet. Cette organisation permet une bonne isolation du corps.
Les types de pelages sont nombreux, car très variables en fonction des races. Il existe des poils longs, courts, frisés, et même crépus. Le sphynx, parfois appelé chat-nu, est une race presque dépourvue de poils : un très léger duvet recouvre le corps, ainsi que la queue.
De même, la couleur de la fourrure du chat peut prendre de nombreuses teintes et marques. Certains individus présentent de larges taches, d’autres des rayures ou des mouchetures, d’autres encore un pelage uni.
Cette variété est accentuée par les croisements obtenus en élevage, afin d’avoir des teintes inédites.
Dans certains pays, la fourrure du chat fait l’objet, comme celle du chien, d’une demande importante dans les industries de la mode. De nombreuses associations de protection des animaux condamnent cet usage des chats.

Écaille de tortue et tricolores



Chatte écaille de tortue



Un chat « écaille de tortue » est un animal dont la robe contient à la fois du roux (ou sa forme diluée), du noir (ou sa forme diluée, le « bleu ») et du « crème ».
Parfois, ce chat peut comporter des taches blanches, on l’appellera alors « écaille et blanc » ou si les couleurs blanc, noir et roux se présentent sous forme de taches, il sera appelé « tricolore » ou « calico ». Au Japon, où ces chats sont réputés porter bonheur, ils sont appelés mi-ke (triple fourrure). Les écailles et les tricolores sont obligatoirement, en théorie, des femelles. Cette pigmentation très spéciale a en effet une origine embryonnaire. Elle se situe au moment de l'inactivation d'un des deux chromosomes X au hasard dans chacune des cellules de l'embryon, quelques jours après la fécondation. Or, les chromosomes X portent des informations conditionnant la coloration. Chaque lignée cellulaire formera une tâche différente selon le chromosome X qui a été inactivé. Le chromosome X inactivé peut être visualisé au microscope, il forme dès lors au niveau du noyau cellulaire le corpuscule de Barr. Si un mâle naît tricolore ou écaille, il est doté de trois chromosomes sexuels (XXY) et est donc atteint de la maladie de Klinefelter. Il sera généralement stérile.

Les sens



Prédateur crépusculaire (coucher et lever du soleil) à l’origine, le chat possède des sens très développés. Il perçoit son univers différemment des humains, et on lui a même prêté des pouvoirs surnaturels. Il existe ainsi de nombreuses légendes de chats ayant prédit des tremblements de terre ou autres catastrophes. L’explication la plus probable est que son oreille est apte à percevoir des vibrations inaudibles pour les humains.

L’ouïe



Son ouïe est particulièrement sensible dans les hautes fréquences : il perçoit des ultrasons jusqu’à 30 000 Hz alors que l’oreille humaine est limitée à 20 000 Hz. Son pavillon en cornet peut être orienté grâce à vingt-sept muscles, ce qui lui permet de pivoter chaque oreille indépendamment pour localiser avec précision la source d’un bruit et sa distance.

La vue



Gros plan sur l’œil d’un chat




Yeux brillants d’un chat




La vue est son sens primordial. Son champ de vision est également plus étendu que celui des humains : 187° contre 125°, ce qui reste cependant loin du record absolu du monde animal. L’intensité lumineuse influence la forme de la pupille : allongée en fente étroite en pleine lumière, elle se dilate en un cercle parfait à la pénombre. Contrairement à une idée répandue, il est incapable de voir dans le noir complet. Il est toutefois beaucoup plus performant que nous dans la pénombre. La nuit, l’aspect brillant des yeux est dû à une couche de cellules de la rétine, appelée tapetum lucidum, qui agit comme un miroir et renvoie la lumière perçue, ce qui la fait passer une seconde fois dans la rétine et multiplie ainsi par deux son acuité visuelle dans l’obscurité.
En revanche, le chat ne perçoit pas les couleurs ni même les mouvements de la même façon que nous : il semblerait (cela est encore discuté) qu’il ne perçoive pas la couleur rouge et que, d’une manière générale, il distingue très mal les détails. Sa vision est granuleuse sur les images fixes alors qu’un objet en mouvement lui apparaît plus nettement (par exemple une proie en mouvement).
Une particularité de l’œil du chat est qu’outre les paupières inférieure et supérieure, il est protégé par une troisième paupière, la membrane nictitante. Celle-ci se ferme à partir du bord inférieur du coin interne de l’œil vers l’extérieur. Quand elle ne se referme pas complètement, c’est souvent le signe d’un problème de santé chez le chat (troubles digestifs, parasitisme le plus souvent ou entérite).

L’odorat


Son odorat est quarante fois plus performant que celui de l’humain et a une grande importance dans la vie sociale du félin pour délimiter son territoire. Par ailleurs, c’est son odorat développé qui lui permet de détecter la nourriture avariée et empoisonnée. Il possède vingt millions de terminaux olfactifs, contre cinq millions chez les humains.

Le goût



Son odorat est quarante fois plus performant que celui de l’humain et a une grande importance dans la vie sociale du félin pour délimiter son territoire. Par ailleurs, c’est son odorat développé qui lui permet de détecter la nourriture avariée et empoisonnée. Il possède vingt millions de terminaux olfactifs, contre cinq millions chez les humains.

Le goût



Le sens du goût est développé chez le chat, moins que chez l’humain cependant : chez le chat, on compte près de 2000 bourgeons gustatifs alors que l’homme en possède 9000, soit 4,5 fois plus. Contrairement au chien, le sens gustatif du chat est localisé à l’extrémité de la langue, ce qui lui permet de goûter sans avaler. Il est sensible à l’amer, à l’acide et au salé, mais non au sucré.

Le toucher



Son sens du toucher est également bien développé. Ses vibrisses (« moustaches ») lui indiquent la proximité d’obstacles, même dans l’obscurité totale, en lui permettant de détecter les variations de pression de l’air. Celles-ci lui permettent aussi de mesurer la largeur d’un passage. Les coussinets garnissant ses pattes sont très sensibles aux vibrations et sa peau est constellée de cellules tactiles extrêmement sensibles.

Autres sens



L’organe de Jacobson est un véritable sixième sens. Comme le chien ou le cheval, le chat est capable de goûter les odeurs à l’aide de son organe voméro-nasal. Il retrousse ses babines pour permettre aux odeurs de remonter par deux petits conduits situés derrière les incisives jusqu’à deux sacs remplis de fluide dans les cavités nasales chargées de concentrer les odeurs.
Son organe vestibulaire est également particulièrement développé, lui conférant un sens de l’équilibre remarquable. Ceci explique l’étonnante faculté qu’ont les chats de se retourner rapidement pour retomber sur leurs pattes lors d’une chute.
Il peut également sauter à une hauteur cinq fois supérieure à sa taille.
Dans la course, sa vitesse moyenne est de 40 km/h et il met 9 secondes pour faire 100 m, mais il n’est pas un coureur de fond et il se fatigue assez vite.

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